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Romans

Truc (2013)

Roman fantastique

Dédicace : « À mon ange disparu. »

RÉFÉRENCES

 

Rivière Blanche

coll. "Noire" n° 50

228 p.

ill. de couv. Sébastien Sonet

ISBN 978-1-61227-169-9

17 €

PRÉSENTATION

 

« J'ai pris conscience de cette faculté vers l'âge de douze ans : je pouvais extirper les morts de leur enveloppe. Les âmes lambda s'envolent avec le dernier soupir. Ce qui pourrit sous la terre, c'est juste quelques cellules qui vont petit à petit se fondre dans la nature. L'univers n'est, au fond, qu'une vaste usine de recyclage qui tourne sur elle-même à l'infini. Hélas, de temps à autre, une âme récalcitrante reste prisonnière de son corps. Qu'est-ce qui peut motiver une telle aberration ? La colère, en général. Une colère extrême. Un problème pas réglé qui perturbe le défunt au point de bouleverser toutes les lois naturelles. Et le foutent, excusez le terme, dans une sacrée merdasse. »

Pour Truc, cette merdasse se résume en deux mots : inceste et pédophilie. Mais Daisy, son amante d'outre-tombe, va prendre les choses en main et, au terme d'une enquête difficile, faire éclater la vérité.

Un roman déjanté qui s'inscrit dans une logique plus déjantée encore : celle de la manipulation de l'opinion par quelques esprits retors, fortement médiatisés. On a tous connu ça. Néanmoins, si vous êtes allergique à la « théorie du complot », un conseil : NE LISEZ PAS CE LIVRE. Vous ne vous en porterez que mieux !

AVIS SUR LE NET

 

Si vous avez cru reconnaître quelques points communs avec des romances paranormales à la mode en ce moment, ce n’est que lointaine ressemblance. Loin de tout romantisme et de tout fantastique, cette histoire repose sur des relations charnelles assez triviales et sur une horreur pure. Dans l’humour noir et le cynisme, avec un ton relâché, ce livre est un plaisir d’ironie mordante et de personnages pas sages. Mais derrière ce surnaturel un tantinet trash, une véritable intrigue policière se noue, tout aussi sombre que l’intrigue fantastique. On découvre un père accusé, après la séparation d’avec sa femme, d’avoir enlevé, violé ses propres enfants avant de se suicider devant eux. Cela fait beaucoup tout de même, et ressemble beaucoup à un complot de la mère avec son psychiatre d’amant pour retirer les enfants à leur père. Les enfants pourraient-ils eux-mêmes avoir des choses à révéler ? Mélu, Ma Bouquinerie, le boudoir littéraire de Mélusine, 11/06/2013.

Le Petit Jardin des Fées (2010)

Roman fantastique

Le Lupanar des anges (vol. 1) : Paradis perdu (2010)

Titre primitif : Regrets éternels

Poison (2009)

Roman policier écrit sous la direction de Serge Brussolo et devant être publié à l’origine aux Éd. du Masque

Dancing Lolita (2008)

La Ménopause des fées (tome 3) : La Nuit des porcs vivants (2007)

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La Ménopause des fées (tome 2) : Crimes et Chatouillements (2006)

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La Ménopause des fées (tome 1) : Le Crépuscule des dieux... (2005)

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Nous ne méritons pas les chiens (2004)

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AVIS SUR LE NET

 

une jeune femme dans un hôpital psychiatrique, à quoi peut-elle bien penser? Qui a bien pu l’envoyer là, elle qui ne vivait que par son malheureux petit chien tué par un chauffard et qui avait pour voisine une prostituée qui cache son fils dans un placard? Il y a bien de quoi devenir dingue dans une histoire pareille, au point que la réalité de l’hôpital et le procès des responsables qui se déroule dans sa tête se confondent en permanence. J’ai tout simplement adoré comment les personnages passent d’un niveau à un autre, y compris le chien qui témoigne et la Destinée qui s’insurge qu’on tente de la modifier. Humour noir et drame poignant au rendez-vous.

Mélu, Ma Bouquinerie, le boudoir littéraire de Mélusine, 11/06/2013.

Géronima Hopkins attend le Père Noël (2001)

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La Mort aux yeux de porcelaine (2001) / Bloody Mary's Baby (2009)

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Petit Théâtre de brouillard (1999)

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Dans la bulle de l'ange (1998) / Un amour aveuglant (2009)

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Mon âme est une porcherie (1998)

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Entre chien et louve (1998)

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Petite Chanson dans la pénombre (1996)

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La Petite Fille aux araignées (1995)

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La Baby-Sitter (1995)

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PRESENTATION

 

Ce week-end, maman confie Cyril et Violette, ses jumeaux d’une dizaine d’année, à la baby-sitter. Bon, ce n’est pas la même que d’habitude, mais Lucie a l’air sympathique et fiable, et l’agence l’a chaudement recommandé. Elle connaît toutes sortes d’histoire, des contes qui fascinent et qui font frissonner. Les enfants en raffolent. De plus, Lucie est étudiante en théâtre, alors elle ponctue ses histoires d’attitudes et de mises en scènes qui les rendent criantes de réalisme. On s’y croit, dans cette forêt sombre où le Petit chaperon rouge croise un loup à l’haleine fétide de charnier. Les enfants sont quand même un peu déstabilisés, tant Lucie semble prise dans son histoire et prête à se transformer en sorcière ou en ogresse. Ils ne savent pas que ces contes font resurgir en elle des souvenirs terrifiants. Une chute dans la forêt, la nuit, un prédateur à ses trousses, sans échappatoire possible. Des souvenirs traumatisants qui s’insinuent dans la réalité. Allons, ne nous laissons pas aller! Les enfants proposent un pique-nique dans une clairière où ils ont l’habitude d’aller jouer. À leur demande, Lucie entame une autre histoire. Peau d’Âne ? Le Petit Poucet ? L’une comme l’autre peuvent faire frémir… Les souvenirs ressurgissent : la course-poursuite, les morts, la peur… Et si son prédateur était de retour, là, dans cette forêt, prêt à se déguiser en petit enfant pour la tromper et parvenir à ses fins ?

 

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AVIS SUR LE NET

 

Ce très court roman sait faire effet en peu de pages. Très vite, on bascule dans le véritable récit d’horreur, le roman noir, avec un rythme qui ne laisse aucun répit. La baby-sitter perd pied peu à peu, bascule dans une folie totale, et l’on se retrouve sans problème dans la peau de ces deux enfants livrés aux mains d’une véritable furie. J’ai même éprouvé un réel malaise quand la maman, inquiète, cherche à joindre ses enfants et ne trouve qu’un téléphone muet. Gudule va là assez loin, car elle exploite là le pire cauchemar d’une mère qui confie ses enfants à quelqu’un, avec le pire des scénario qui soit. Le roman fait donc une profonde impression et je me suis demandée, sur le coup, si cela n’allait pas me faire lâcher le livre. J’interprète cela comme un gage de qualité: le roman bouscule et remue ! Mais l’originalité de ce petit roman est de relier le thème classique de la baby-sitter qui devient folle avec celui des contes de fées qu’elle raconte. Petit à petit, chaque histoire est l’occasion de replonger dans un des souvenirs traumatisants de Lucie. Le Petit Chaperon Rouge qui trouve sa grand-mère baignant dans une mare de sang et le Loup dans le lit… La Vilaine Belle-mère qui déteste Blanche-Neige et charge le Chasseur de la tuer… Le Petit Poucet perdu en Forêt, poursuivi par l’ogre… Avec virtuosité, Gudule fait prendre corps et épaisseur à chacun de ces contes et la transition entre le conte et le souvenir est bluffante de cohérence. On replonge dans les peurs infantiles, primaires, dans une ambiance qui frôle le fantastique, et on redonne toute sa noirceur au Grand Méchant Loup qui s’en prend aux enfants innocents, les transformant eux-mêmes en Grand Méchant Loup.

 

Mélu, Ma Bouquinerie, le boudoir littéraire de Mélusine, 11/06/2013.

Lavinia (1995) / Repas éternel (2008)

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Gargouille (1995)

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Asylum (1994) / Asile de la mariée (2009)

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Le Corridor (1991) / L'Innocence du papillon (2009)

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Amazonie-sur-Seine (1991)  / Du moment que ce n'est pas sexuel (2008)

Folle d'amour (2013)

RÉFÉRENCES

 

1- Sous le pseudonyme de Anne Guduel : Amazonie-sur-Seine. – Paris : Denoël, DL avril 1991 (18-Saint-Amand-Montrond : Impr. SEPC, 04/1991). – 1 vol. (237 p.) : photogr. de couv. Didier Dussard ; 14x22.5 cm. – ISBN 2-207-23853-9 (br.) : 89 F. – EAN 9782207238530


2- Rééd. (version revue) sous le titre : Du moment que ce n’est pas sexuel / Gudule. – Verneuil-sur-Seine : Éd. Mic-Mac, DL avril 2008 (53-Bonchamp-lès-Laval : Impr. Barnéoud). – 1 vol. (216 p.) : photogr. de couv. Yan Leuvrey ; 14x20 cm. – (Prétexte). – ISBN 978-2-91746-007-8 (br.) : 14,90 EUR. – EAN 9782917460078

PRÉSENTATION

 

Lorsque la chance vient le tirer par la manche, Charlie n'hésite pas, il monte à Paris : de jeune clown qui anime les kermesses en province, il peut devenir le membre d'un quatuor qui va connaître le succès, surtout parrainé par Boris. Nora, la compagne de Charlie, fière de son grand homme, l'accompagne, comme elle l'a toujours fait. Mais Boris lui dit qu'elle doit s'effacer.
Anne Duguël, à travers ce roman, moins léger qu'il n'y parait, dresse le portrait d'une mante religieuse moderne, qui, sans cri ni hystérie, fait payer le prix de son sacrifice.

NOTE

 

Gudule en 2013 a fait paraître sur son blog, en feuilleton quotidien, ce roman, sous le titre Folle d'amour. Gudule a déclaré : "Les trois titres successifs de ce pauvre roman sont déjà un "Grand moment de solitude" à eux tout seuls. Mais ce n'est pas tout : ce roman en est truffé. Je n'avais que ce moyen-là de me défouler, quand je l'ai écrit. les vrais Grands moments de Solitude sont venus bien des années après..."

REMARQUE DE GUDULE

 

En 1989, je rentre en force chez Denoël : trois livres coup sur coup. Et Rose elle a vécu, d’abord, puis, l’année suivante, Amazonie-sur-Seine et Le Corridor — chacun sous un nom différent. Quelle étrange lubie, me direz-vous. Ne serait-ce pas une forme de sabordage ? Sans aucun doute, mais je n’y suis pour rien. C’est le résultat d’un malencontreux concours de circonstances, doublé de mon incapacité à taper du poing sur la table... Après la parution de mon premier roman, signé Gudule, Jacques Chambon, directeur de la collection « Présence du fantastique » me fait la morale. Ce pseudo ridicule risque de nuire à ma carrière, affirme-t-il. Si je veux que Le Corridor ait un minimum de succès, il lui faut un vrai nom d’auteur. Après moult discussions, nous optons pour Anne Duguël, qui, tout en étant un anagramme de Gudule, a un petit côté celte bien adapté au fantastique. Cette décision prise, reste à savoir comment je dois signer Amazonie-sur-Seine. L’éditrice de littérature générale fait chorus avec Jacques, les représentants également. Devant le nombre, je m’incline. Exit Gudule, je serai désormais Anne Duguël à temps plein— dans mes livres pour adultes, du moins. Et c’est là que les choses se corsent. Amazonie sort sous le nom de... Anne Guduel. D’où est venue l’erreur ? D’une incompréhension (voire d’un désaccord) entre les deux directeurs de collection ? D’une interprétation erronée de l’éditrice ? De l’incompétence du maquettiste ? Je ne le saurai jamais, tout le monde se rejette la faute. Hors de moi, je proteste : on ne peut pas laisser ça comme ça, il faut refaire la couverture ! Par la voie hiérarchique, mes desiderata remontent jusqu’au PDG qui refuse tout net. Ça coûterait trop cher. Pas question qu’on pilonne trois mille exemplaires  pour les beaux yeux d’une inconnue ; les livres seront vendus tels quel, un point c’est tout.

     — Si vous le souhaitez, il est encore temps de mettre le même nom sur Le Corridor qui vient de partir à l’imprimerie, concède-t-il cependant. Duguël ou Guduel, qu’est-ce que ça change pour vous ? De toute façon, c’est un pseudo...

     Perso, je n’ai rien contre, mais Jacques Chambon s’y oppose formellement. Il ne veut pas sacrifier son joli nom celtique à une stupide coquille. Les deux ouvrages sortent donc à un mois d’intervalle, l’un signé Anne Guduel et l’autre Anne Duguël.

     Pour rattraper le coup (et ne pas avoir l’air trop tarte), j’ai prétendu aux journalistes que c’était un choix délibéré.

     — J’adore brouiller les pistes... D’ailleurs, je vous préviens : mon prochain roman sera signé Anne Luduge !

     Ça les a fait marrer mais n’a pas empêché « Amazonie-sur-Seine » de se rétamer la gueule. Les libraires, ne le trouvant ni à « Gudule » ni à « Duguël » dans leurs listings informatiques, affirmèrent aux clients venus le commander qu’il était épuisé...

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Gudule, Des chiffres et des lettres, Grands Moments de solitude, 22/08/2012.

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